Nulle part où se cacher par Glenn Greenwald ont été vendues pour EUR 20,00 chaque exemplaire. Le livre publié par JC Lattès. Il contient 280 pages et classé dans le genre Livres. Ce livre a une bonne réponse du lecteur, il a la cote 4 des lecteurs 482. Inscrivez-vous maintenant pour accéder à des milliers de livres disponibles pour téléchargement gratuit. L'inscription était gratuite.
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Description du livre Nulle part où se cacher : Plus qu'une simple révélation... un outil de réflexion - 9 internautes sur 9 ont trouvé ce commentaire utile.Plus qu'une simple révélation... un outil de réflexion
Par Alexandre Seigne
En 2013, la révélation par Edward Snowden du programme d’espionnage global des communications mis en place par la NSA, a fait l’effet d’un tsunami sur les médias et sur l’opinion publique. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Il semble que le monde se résigne à cette surveillance totale. J’y pense et puis j’oublie, comme le chantait Jacques Dutronc.C’est pourquoi la lecture de ce livre est absolument indispensable.D’abord, celui-ci permet de réaliser que le degré de surveillance auquel nous sommes aujourd’hui soumis, dans tous nos actes de la vie courante, est bien supérieur à tout ce que nous imaginions jusque là . Je ne crois pas être spécialement naà¯f dans ce domaine mais j’ai été littéralement abasourdi de découvrir l’ampleur de la surveillance et la variété des méthodes employées : la « collecte » (comme l’appelle la NSA) se chiffre aujourd’hui en billons de communications répertoriées chaque année. Le traducteur a commis l’erreur de parler de trillions (milliards de milliards) mais c’est incorrect : l’anglais « trillion » donne billion en français. Ceci dit, billions est déjà une valeur extrêmement grande (1.000.000.000.000 ou un million de millions).Pour y parvenir, non seulement les ondes sont scrutées par les grandes oreilles des stations d’écoute, ces paraboles géantes implantées un peu partout dans le monde, mais en outre les câbles de fibre optique sont munis de systèmes d’interception. Quant aux multinationales de la téléphonie sans fil ou d’Internet (Google, Facebook, Tweeter, etc.) elles sont sommées de fournir des modes d’accès aux données de leurs utilisateurs (les fameuses « portes dérobées » accessibles aux logiciels de surveillance de la NSA). Enfin, les routeurs et autres matériels de télécommunication fabriqués aux États-Unis (par exemple ceux de la multinationale Cisco) sont interceptés par la NSA et secrètement dotés de mouchards qui lui permettent d’espionner les flux d’information qui y transitent.Le livre évoque aussi (dans ses deuxième et cinquième parties) le degré de servitude des médias à l’égard du pouvoir politique (ou le degré de connivence entre certains journalistes établis et les tenants du pouvoir). La violence des attaques contre Snowden et contre Greenwald, l’auteur de ce livre, fait froid dans le dos. Rien n’est épargné pour les salir. Concernant Glenn Greenwald cela va de la contestation de son statut de journaliste à l’immixtion dans sa vie personnelle (il est un homosexuel revendiqué) voire au rappel de querelles de voisinages à propos de son chien, affaire remontant à plus de dix ans… C’est d’autant plus atterrant quand on constate que les attaques les plus violentes sont venues du Washington Post (naguère fleuron du quatrième pouvoir, lorsqu’il était en pointe dans le scandale du Watergate qui fit chuter Nixon) et du New York Times, le soi-disant modèle mondial du journalisme libre, indépendant et rigoureux. Curieusement, on constate qu’il s’agit exactement des mêmes méthodes que celles utilisées par les services secrets pour « décrédibiliser une cible » en ruinant sa réputation par des ragots ou des insinuations, méthodes d’ailleurs évoquées dans certains des documents exhumés par Snowden. Drà´le de coà¯ncidence.Enfin et surtout, dans sa quatrième partie, intitulée « En quoi un Etat de surveillance est-il nocif ? », le livre aborde les enjeux civiques, politiques et philosophiques de la question de la surveillance des communications. C’est certainement la partie la plus intéressante du livre. Cette quatrième partie met principalement en évidence l’inanité des arguments fournis par les défenseurs de la surveillance globale.Les deux grands axes de leur justification sont 1°) que la surveillance sert à assurer la sécurité du peuple américain et, au-delà , la paix mondiale face à la menace terroriste, 2°) que « si vous avez fait quelque chose et que vous ne voulez pas que tout le monde le sache, il serait bon de commencer par ne pas faire cette chose » (je cite ici la version d’Eric Schmidt, PDG de Google, mais on retrouve le même argument dans la bouche du directeur de la NSA (Keith Alexander), ou dans celles de nombreux députés et sénateurs des deux bords et même dans celle du Président Obama – lequel en prend d’ailleurs sérieusement pour son grade dans ce livre).Pour répondre à cette argumentation, l’auteur commence par rappeler l’importance de la vie privée et les conséquences sociales qui résultent de sa privation. Ces conséquences sont étudiées et connues de longue date, comme l’auteur le rappelle en évoquant diverses expériences menées par des psychologues dans de grandes universités depuis les années 70. Il est prouvé que sans vie privée, il n’y a pas de liberté mais une société peureuse et conformiste oùl’individu obéit à des normes sociales contraignante par peur de se distinguer.Ensuite et surtout, le livre démonte complètement l’affirmation selon laquelle la surveillance serait l’outil principal de la lutte antiterroriste. Le dévoiement de cette stratégie est montré chiffres à l’appui : depuis longtemps les écoutes n’ont plus pour finalité principale la lutte contre le terrorisme ; elles sont aujourd’hui majoritairement utilisées dans des affaires de criminalité ordinaire, pour l’espionnage économique ou, encore plus grave, pour la surveillance des groupes ou partis politique exprimant une opinion contestataire, ce qui englobe aussi bien les écologistes que les libertariens, les communistes ou les anti-nucléaires. Cependant, pour faire croire qu’il s’agit de protéger le monde contre le terrorisme, tous ces groupes politiques sont qualifiés dans les documents de la NSA de « potentiellement terroristes ».C’est donc bien une tendance au totalitarisme que révèlent les documents mis au jour par Snowden et présentés dans ce livre. Un livre dont la lecture peut susciter une véritable paranoà¯a mais qu’il serait bon de faire lire à chaque élève de lycée car il soulève la question fondamentale de savoir ce qu’est et ce que doit être un citoyen libre dans un système démocratique (ainsi que la question annexe de savoir si nous vivons encore réellement dans une démocratie).On peut toutefois reprocher à l’ouvrage deux petites lacunes :- Il n’y a pas de lexique final répertoriant la pléthore de sigles utilisés par la NSA ou par les autres services secrets alliés de celle-ci.- Il manque un chapitre sur la manière dont les masses de données collectées sont ensuite analysées. On en apprend un peu sur le stockage de ces données et sur leur classement, mais presque rien sur les système de filtrage permettant de sélectionner, parmi des milliards de communications, ces quelques pour-cent qui seront soumis à l’attention d’analystes humains.Le dernier gros défaut de ce livre, c’est que vous ne pourrez en parler à personne par téléphone ou par Internet car vous serez alors inévitablement fiché comme « potentiellement terroriste ». J’ai ainsi songé à ne pas écrire de critique à son propos, afin de ne pas prendre de risque, mais comme de toute façon j’ai déjà certainement été placé sur une liste noire pour en avoir fait l’achat sur Internet, il est trop tard… Big Brother is watching me. Nulle part où se cacher a été écrit par Glenn Greenwald qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Nulle part où se cacher a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 280 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Nulle part où se cacher que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie..
Le Titre Du Livre | : | Nulle part où se cacher |
Vendu par | : | JC Lattès () |
Editeur | : | Glenn Greenwald |
Langue | : | Français |
ISBN | : | 2709646153 |
Livre Format | : | E-Book, Hardcover |
Nombre de pages | : | 280 pages |
Genre | : | Livres |
Nom de fichier | : | nulle-part-où-se-cacher.pdf |
La taille du fichier | : | 19.86 KB |
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